Une étude sur les caméras de signaux d’arrêt escamotables menée au Québec, Canada, a démontré que les autobus scolaires se font dépasser illégalement par des automobilistes plus de 30 000 fois par jour.
Qu’est-ce qu’une étude sur les caméras de signaux d’arrêt escamotables?
Dans le cadre d’une étude sur les caméras de signaux d’arrêt escamotables, on observe et on analyse les données collectées à partir de caméras installées sur des autobus scolaires. D’abord, les clignotants du signal d’arrêt escamotable de l’autobus scolaire s’activent, puis le signal d’arrêt se déploie. Cette action déclenche la fonction d’enregistrement d’une caméra vidéo. Ensuite, les policiers visionnent la vidéo pour déterminer si un conducteur a enfreint la loi en dépassant l’autobus scolaire.
Quels ont été les résultats de l’étude sur les caméras de signaux d’arrêt escamotables?
Au Québec, le gouvernement a autorisé l’installation de caméras sur le signal d’arrêt escamotable de 13 autobus scolaires dans huit villes. L’étude sur les caméras d’autobus scolaire a commencé à la mi-mars 2018 et a duré 45 jours. Elle a révélé qu’un autobus se fait dépasser jusqu’à 3,8 fois par jour par des automobilistes alors que le signal d’arrêt est déployé. Roberto Rego, vice-président de BusPatrol, a décrit cette action comme « jouer à la roulette russe ». Chaque jour, des automobilistes commettent des infractions qui mettent la vie d’enfants en danger.
Visionnez cette vidéo produite par la CBC. Ce fut la première étude à ce sujet au Québec, et elle a souligné la nécessité de renforcer l’application de la loi sur les signaux d’arrêt escamotables au Canada.